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Vous avez été piqué-e par une tique qui s’est accrochée si fort qu’elle n’est sortie qu’à moitié. Est-ce qu’elle peut continuer à transmettre des maladies si elle est coupée en deux ? Et que faire des bouts noirs restants qui sont restés coincés sous la peau ?

Est-ce que ces bouts sont dangereux ?

Ce qui reste accroché, c’est généralement une partie buccale de la tique : l’hypostome.  Cette partie de son anatomie l’aide à s’ancrer solidement dans la peau et est parfois sectionnée au moment du retrait de la tique.

Dans ces conditions, la tique ne peut plus vous transmettre de maladie de Lyme ou de co-infection. En effet, les agents pathogènes de la tique se situent dans son abdomen et ses glandes salivaires qui eux ont bien été enlevés. => No stress.

Une telle situation peut malheureusement arriver même si on a extrait la tique avec un tire-tiques et avec toutes les précautions du monde. Pour autant, les bouts restants peuvent provoquer une inflammation locale… alors…

Ces morceaux de tique : on les enlève ou pas ?

Ce qui est sûr, c’est qu’il faut extraire les bouts accessibles avec une pince à épiler ou une aiguille que l’on va désinfecter préalablement. Utiliser alors de l’alcool ou antiseptique transcutané.

Ensuite, pour les morceaux trop difficilement atteignables, les recommandations médicales diffèrent. Certains préconisent de laisser les bouts en place. Ils devraient être repoussés et rejetés dans les jours qui suivent la piqûre – comme dans le cas d’une écharde – et le risque d’inflammation de la plaie sera minimisé. Il se peut en revanche que ces petits morceaux causent douleur et inflammation. Par exemple, un point rouge peut apparaître et persister plusieurs semaines, mais il n’est pas lui-même un signe de maladie de Lyme.

J’ai discuté de ce point avec le Professeur Perronne. De son côté, il préfère clairement que les bouts restants soient enlevés. Il a vu plusieurs cas d’inflammation compliquée, alors c’est certainement une bonne précaution. N’hésitez pas à consulter votre médecin à ce sujet !

Et ensuite, mais faut-il le rappeler ? Dans les jours et semaines qui suivent, n’oubliez pas de surveiller l’apparition éventuelle d’un érythème migrant, d’un lymphocytome borrélien, d’un syndrome grippal, de douleurs articulaires, de maux de tête, etc. => Dans ce cas, consultez rapidement.

Et vous ?

Avez-vous été confronté à une telle situation ? Qu’avez-vous fait ?

Note aux lecteurs : avertissement

Dégagement de toute responsabilité : le contenu de ce blog ne peut en aucun cas être considéré comme une consultation, ni comme une prescription médicale et de compléments alimentaires. Toutes les informations contenues dans le site lymetime.eu, dans les pages Facebook Lymetime et Laura Arnal, Instagram @laura__arnal et Twitter @laura__arnal sont données à titre indicatif. Elles ne peuvent pas remplacer les soins d’un médecin : seul un médecin est habilité à donner un avis et établir un diagnostic et une prescription en fonction de votre état de santé, les résultats de vos examens et votre historique médical. Si vous pensez être atteint d’un maladie vectorielle à tiques, vous devez consulter un médecin informé sur son diagnostic et son traitement et ne pas vous soigner seul. L’auteur dégage sa totale responsabilité en cas d’automédication suivant la lectures d’articles, de posts, le visionnage de vidéos présentés sur www.lymetime.eu.
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